Suggestions : Comédie.

Scott Pilgrim vs. the World

Scott Pilgrim vs. the World (2010) d’Edgar Wright m’a tellement fait rire que j’en connais les répliques par cœur. Impossible de reconnaître toutes les références ou de comprendre tous les gags qui s’enchaînent à un rythme effréné dans ce film ; on n’hésite donc pas à le visionner une seconde fois (ou plus!). Je vous épargne les détails de l’histoire – elle se savoure beaucoup mieux quand on ne sait pas trop à quoi s’attendre – mais soyez prêts pour une aventure complètement ridicule et tout aussi charmante. Scott Pilgrim est l’incarnation même de la génération Y : approuvé par tous les hipsters de ce monde, adoré par les gamers, junkies des interwebs et dévoreurs de bandes dessinées. Du bonbon !

50/50 (2011) de Jonathan Levine fait positivement honneur à son titre en représentant l’équilibre parfait entre le drame et la comédie. J’attends toujours avec impatience le prochain film qui saura à la fois me faire rire aux éclats et pleurer à chaudes larmes. Joseph Gordon-Levitt témoigne de son talent en empruntant la peau d’un homme qui, à 27 ans, apprend qu’il est atteint d’un cancer. À ses côtés, Seth Rogen est fidèle à lui-même, mais plus attachant que jamais. Trop souvent sous-estimé, 50/50 prouve qu’il est possible d’aborder la maladie avec humour et caractère sans pour autant sacrifier une goutte d’humanité.

Little Miss Sunshine

Little Miss Sunshine (2006), réalisé par Jonathan Dayton et Valerie Faris, raconte le road trip d’une famille d’anti-héros dont la cadette, âgée de 7 ans, est en voie de réaliser son rêve le plus fou : gagner un concours de mini-miss. Leur escapade rocambolesque devient vite une thérapie de groupe inopinée et nous donne carrément envie de faire partie de ce clan dysfonctionnel qui, au fond, nous ressemble tous un peu. Little Miss Sunshine est une ode aux marginaux. Comme le dit si bien Alan Arkin (qui s’est d’ailleurs mérité un Oscar pour le rôle) : « A real loser is someone who’s so afraid of not winning he doesn’t even try. »

Tucker & Dale vs. Evil (2010) d’Eli Craig est un film indépendant canadien qui ferait rougir de honte Will Ferrell et Adam Sandler. Il s’agit aussi de la meilleure satire que j’aie jamais vue. Tucker et Dale sont deux adorables montagnards qui ne souhaitent que passer du bon temps dans leur nouvelle cabane en rondins… Mais leurs vacances de rêve entre gars sont gâchées à l’arrivée d’un groupe d’adolescents (ou plutôt, de stéréotypes ambulants) en spring break, qui se mettent à mourir violemment tout autour d’eux. Vous n’aviez jamais entendu parler de ce film ? Oubliez vos préjugés et allez mettre la main sur une copie. Je ne vous garantis rien de moins que l’hilarité totale.

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