Star Trek Into Darkness.

Star Trek Into Darkness (2013) est le deuxième volet d’une énième génération pour la franchise ultra-prolifique et série culte Star Trek, ressuscitée en 2009 par le tout aussi prolifique producteur, auteur et réalisateur J.J. Abrams. Les opinions sur ce nouvel opus sont partagées, entre les amateurs de longue date (qui sont généralement frustrés par cette réadaptation moderne et  »grand public ») et les nouveaux fans qui apprivoisent plutôt le vaste univers de Trek avec grand enthousiasme. Je fais partie de cette dernière catégorie et, depuis, on pourrait presque dire que j’ai développé une obsession. Malgré quelques illogismes et un peu de mélodrame hollywoodien, Into Darkness a su pleinement satisfaire ma soif d’action, d’effets spéciaux spectaculaires, de rebondissements et, il faut l’admettre, de jolis spécimens masculins. Le très talentueux Benedict Cumberbatch, acteur britannique connu pour son rôle principal dans la série Sherlock de la BBC, est absolument délicieux dans son rôle de vilain. Bien que les plus grands connaisseurs semblent mécontents de la manière dont Abrams a choisi de réinterpréter certaines figures mythiques de la saga, je crois fermement qu’il est facile d’apprécier ce nouveau chapitre, à condition de le voir comme une réinvention et non comme une trahison. Avec, en prime, une pointe d’humour et une « bromance » à faire fondre le coeur, Star Trek Into Darkness a tout pour plaire.